Quels examens pour confirmer le diagnostic?

  • Une échographie doppler des veines et artères de bras en position de bras de repos et en manœuvre dynamique.
  • Des radiographies des cervicales Face Profil ¾ à la recherche d’anomalie osseuse
  • Un scanner cervicale-bras-thorax avec injection de produit de contraste en position de repos et bras au-dessus de la tête (recherche associée d’une compression du petit pectoral et muscle de Langer)
  • Un électromyogramme EMG (qui permet de recherche une compression associée sur les nerfs ulnaire ou médian)
  • IRM de plexus brachial et/ou médullaire (Surtout si symptômes neurologiques dominants)

Quel traitement?

La kinésithérapie : après une phase d’antalgie et de massages pour lutter contre les contractures, l’objectif de la kinésithérapie est bien le renforcement musculaire !
Une kinésithérapie apporte une efficacité en 3 à 6 mois minimum.

L’injection de toxine Botulique peut être proposées dans la zone de compression dans 2 cas : en cas de compression ciblée sur un muscle scalène hypertonique ou en cas de torticolis hyperalgique

La chirurgie de décompression : elle ne se discute qu’en cas d’échec de la kinésithérapie bien conduite, en raison de la complexité de la région anatomique opérée et des structures nobles abordées (nerfs moteurs et sensitifs du bras, artères et veines sous clavières).
Nous réalisons une libération d’emblée complète de la région anatomique du défilé cervico-thoraco-brachial avec résection de la première côte systématiquement associée à la levée des scalènes.

Syndrome du défilé thoraco brachial

 

Qu’est-ce le syndrome du défilé thoraco-brachial?

Il s’agit d’une pathologie engendrant une ou des compressions au niveau du cou et de l’épaule en direction du bras.

Quels symptômes?

Les symptômes sont définis par le site de compression qui peut atteindre de manière isolée ou associée les nerfs, l’artère et la veine :

En cas de compression nerveuse le malade peut présenter :

    •  Des douleurs cervicales, de l’épaule, du creux axillaire voire jusqu’aux doigts
    • Des fourmillements
    • Une baisse de la force motrice d’un ou plusieurs groupes musculaires allant jusqu’au lâchage des objets

En cas de compression artérielle le malade peut présenter :

      • Des douleurs à l’effort
      • Des faiblesses à l’utilisation du bras
      • Un syndrome de Raynaud (doigts froids)
      • Des thromboses artérielles distales (nécrose cutanée) en lien avec un anévrysme de l’artère sous clavière

En cas de compression veineuse le malade peut présenter :

    • Un œdème du bras et de la main à l’effort
    • Une lourdeur du bras à l’utilisation du bras
    • Une occlusion veineuse axillaire et sous clavière (phlébite du membre supérieur)
    • De grosses veines sous cutanées sur le pectoral, réseau de dérivation collatéral